La démocratie et son souci égalitaire peuvent conduire paradoxalement au totalitarisme et à la limitation de la liberté individuelle par la destruction du libre arbitre. « Anarchisme » : absence d’ordre : ne signifie pas le désordre mais ce qui ne répond à aucun ordre : ce qui ne répond que de soi par soi et pour soi et qui se sait être responsable de ses actes. Le rôle de l'Etat est-il d'assurer la sécurité des citoyens, de garantir aux ind. Sachez avant tout qu’il n’existe pas de réponse unique à cette question. Cette d… Une des éditions locales de la Nouvelle république leur consacrait hier un petit article pour célébrer leurs noces d’or. Mais l’Etat remplit-il cette fonction ? L’Etat repose ainsi sur la participation active du citoyen à la vie publique, à l’interaction entre le pouvoir étatique et l’engagement du citoyen dans la vie politique de la Cité. Second traité du gouvernement civil, chapitre 19, paragraphes 222 et 223 - John Locke (1689), Hobbes - le Léviathan: analyse des chapitres 11 à 16, Echange et pouvoir: philosophie de la chefferie indienne. Sous couvert de faire le bonheur de tous, cet Etat providence engendre une uniformisation des hommes qui se réduisent en une masse anonyme, indistincte et qui tue l’originalité, la particularité de chacun. Il s’agit de l’horizon d’un gouvernement mondial (tradition instaurée par l’abbé de Saint-Pierre). L’individu contemporain est en partie son propre créateur. La notion d’Etat telle qu’il la représentait a désormais disparu. L’usage de la propagande, de l’endoctrinement au profit d’un Etat vicié qui instrumentalise le peuple et qui finit par user de la terreur pour le soumettre : le mal collectif sous couvert du bien général. Mais la volonté de se libérer de toute tutelle peut se prolonger jusqu’à l’affirmation radicale et définitive de l’individualité irréductible du sujet qui reconnait son identité comme stricte propriété, par essence unique et inaliénable. 26. C'est Hobbes notamment dans son uvre le Leviathan qui, en théorisant le « contrat social », va affirmer ce rôle de l'État. Le but du Prince : se conserver. Le prince doit donc être modéré, il doit rassembler, unifier et s’il utilise parfois des moyens cruels, l’usage qu’il fait de la cruauté doit toujours être inscrit dans une finalité qui vient la justifier comme un mal nécessaire pour un bien politique. Ce serait là notre droit le plus fondamental. Fiche de 2 pages en sciences politiques : Un État peut-il disparaître ?. Toute société est fondée sur la production et les échanges que celle-ci génère. Qu’il s’agisse d’un roi ou du peuple, il est seul juge de ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire. L’Etat serait l’incarnation du pouvoir des plus puissants pour se maintenir comme puissants et opprimer encore davantage les classes opprimées sous son pouvoir. L’Etat apparait comme un instrument politique à double tranchant ; il sécurise en même temps qu’il soumet, il rationalise la pluralité des identités en même temps qu’il limite la diversité des individualités. L’Etat ne fait que se servir lui-même…. Dans la démocratie, le pouvoir totalitaire est limité par la loi, la liberté de paroles et d’opinions : ce pouvoir contre balance celui effectué par la propagande mise en place par un pouvoir totalitaire naissant. Cet Etat providence : « il ne brise pas les volontés, il les ramollit ». Et pour cela, il doit se faire craindre. Un site de philosophie avec des corrigés, une frise interractive, un forum, des débats, des travaux philosophiques S’il existe des sociétés réglées sans le pouvoir d’un Etat (ex : les sociétés primitives), elles demeurent néanmoins fondées sur des règles, des rites et tabous qui organisent la vie e… La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ? L’art de gouverner : se faire aimer ou se faire craindre ? A l’origine, l’Etat est né du besoin de limiter cette lutte. La trop grande uniformité née de la volonté générale peut engendrer un endormissement de l’individualité du sujet et le transformer en bête de troupeau. Pour en savoir plus, consultez notre Politique de confidentialité. Il est un être rationnel qui s’unit aux autres hommes suivant les affects et les centres d’intérêt. Dans une telle relation, le Prince est dépendant et donc fragilisé. Pour lui l'État est donc nécessaire, car il garantit la sécurité des individus. En fait c'est le fait que l'ensemble des hommes possède la même force physique qui va engendrer la naissance des conflits, car comme j'ai la même force que cette autre personne qui désire la même chose que moi je suis apte à me battre avec lui pour obtenir cette chose et alors il devient mon ennemi. Seuls les sujets incultes ou les élites sont attirés par le totalitarisme : l’élite parce qu’elle veut être à sa tête, le peuple parce qu’il est vu comme une masse indifférenciée. Hobbes, penseur absolutiste, possède une conception différente de la nature humaine, pour lui l'homme est un loup pour l'homme La vision de Hobbes s'oppose donc à la vision de Grotius, en effet Hobbes ne va pas penser l'État comme un degré supérieur de la sociabilité originaire de l'humanité, la communauté politique et donc l'État est au contraire le résultat d'une rupture avec l'« état de nature dans lequel se trouve l'humanité avant la mise en place de l'État. Le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme que l’homme est libre par nature. L’état d’une civilisation n’est pas noué à la création de l’Etat : une société peut être « civilisée » sans Etat et une société avec Etat peut être « barbare ». L’Etat, la société, sont-ils l’aboutissement de la nature rationnelle de l’homme ou le produit d’une dénaturation de la fondamentale liberté naturelle de celui-ci ? De cette évolution, va naitre le premier grand rôle de l'État moderne qui est celui d'assurer « une réduction des incertitudes ». Consulte tous nos documents en illimité ! Courant politique qui défend l'idée que l’État nous limite la liberté et qu'il doit être aboli. Pour Hobbes comme pour Grotius, l'État est donc une entreprise profondément rationnelle, elle est l'uvre d'un accord entre les hommes pour Hobbes et d'une sociabilité originaire pour Grotius, mais surtout elle marque la sortie de l'homme de son « état animal ». Dans cette quête de coïncidence, dé… L’abus de pouvoir de l’Etat, la mise sous tutelle de l’individu par le pouvoir étatique peut permettre une interrogation quant à la légitimité même de l’Etat. L’Etat en peut pas être un degré de civilisation : par-delà ou grâce à l’absence de l’Etat, les sociétés primitives répondent de structures sociales développées, hiérarchisées, de rites élaborés…Parallèlement, certains Etats (celui d’Hitler…) ont engendré une « rationalisation industrielle » du mal. C’est considérer une culture particulière comme étant la référence universelle. Il y a eu des sociétés qui se sont tirées d’affaire sans lui, qui n’avaient aucune idée de l’Etat et du pourvoir d’Etat. Les règles de l’art de gouverner découlent toujours du phénomène suivant : tout pouvoir s’efforce de se maintenir, l’Etat ne cherche que sa propre conservation contre tout danger extérieur. Épisode 1 : Dissertation : L’Etat doit-il maintenir l’ordre ou assurer la justice ? qui échangent. Cependant, une question se pose : si l’Etat apparait comme la conséquence « logique » d’un certain degré quant au développement économique d’une société, il se signale comme ce qui vient rationaliser les échanges. Ces sociétés ne sont pas sans pouvoir mais ce pouvoir n’est pas coercitif. Mais cette crainte ne doit pas aller jusqu’à la terreur et la haine sinon il y a risque d’alliance subversives, risque de rassemblement des sujets qui voudraient éliminer le prince. À l'état de nature, la société est guerrière, c'est l'état de guerre de chacun contre chacun qui est dû à l'égalité des hommes entre eux. Les institutions sont supra-nationales : Parlement mondial, cour pénale internationale permanente, conseil de sécurité disposant d’un pouvoir exécutif. La démocratie, lorsqu’elle se fait Etat providence peut ainsi aboutir à ce contre quoi elle a toujours prétendu lutter : le despotisme par l’égalitarisme. Le programme du philosophie en terminale est composé de dix-sept notions pour la voie générale et de sept notions pour la voie technologique. De la répartition de la production découle la répartition des classes sociales. CEtat peut-il disparaitre ? Elles ne sont pas pour autant sans pouvoir. L'Etat a-t-il, selon vous, un rôle à jouer dans la vie privée ? Définition de « démocratie » : doctrine dans laquelle la souveraineté doit appartenir à l’ensemble des citoyens (il s’agit souvent d’une République). L’Etat n’est pas séparé de la société, il est plutôt partie prenante des conflits sociaux et il est au service de l’oppresseur pour maintenir son pouvoir sur l’oppressé. Une prise en charge totale de l’homme par l’Etat implique un abêtissement, une déresponsabilisation. Or, qui dit réglementation dit nécessairement contraintes, obligations, devoirs. En effet, il ne s’agit pas d’opposer simplement la liberté à l’État mais de voir dans quelle mesure l’État permet d’être libre car si l’on peut être « plus libre » sans État cela signifie qu’avec l’État on l’est déjà un peu. Selon Engels, l’Etat est au service des classes dominantes qui, par l’Etat, justifient la division de la société en classes sociales mues par des intérêts contradictoires. Aujourd'hui, l'État se rapproche davantage de la définition qu'en donnait Jean Bodin (1529-1596), à savoir, l'existence d'un pouvoir public jouant le rôle d'unificateur de l'ordre social. Depuis 2008, la-philosophie.com agit pour la diffusion de la tradition et des grandes pensées philosophiques. [...], [...] L'État doit-il disparaître ? Le site couvre ainsi les grandes traditions philosophiques, des présocratiques aux philosophes contemporains, tout en essayant d’apporter une lecture philosophique au champ culturel en général, qu’il s’agisse de cinéma, de littérature, de politique ou de musique. Il faut toutefois distinguer les notions de communauté et de société : On appelle État le cadre juridique de la société, défini par le droit public, la Constitution. Propulsé par WordPress - La-Philosophie.com - 2008-2020. Prenant en compte la nature essentiellement égotiste de l’homme, et donc, par nature, incompatible avec toute idée de collectivité, de sociabilité, la négation de l’Etat peut logiquement aboutir à la non reconnaissance de tout ce qui fonde la société et peut même présenter la société contre-nature. L'Etat doit-il éduquer les citoyens ? L' État est le produit nécessaire d'une société divisée en classes inconciliables : il est le pouvoir organisé de la classe dominante pour maintenir l'exploitation des classes dominées. [...], [...] L'État n'est donc pas naturel, il s'agit d'une institution artificielle. Être libre semble être au premier abord comme une absence de contrainte. Le pouvoir exécutif : la magistrature : elle applique les décisions prises. L'épreuve de philosophie se présente sous la forme d'un choix entre trois sujets : deux des trois sujets sont des questions de dissertation; le troisième est un texte à commenter, accompagné de… Bakounine : « Etat veut dire domination, et toute domination suppose l’assujettissement des masses et par conséquent leur exploitation au profit d’une minorité gouvernante quelconque ». Il s’agit de montrer en quoi Feuerbach, loin de nier toute réalité à la religion, ne remet en cause que l’existence d’un Dieu personnel et l’immortalité de l’Homme. A un certain stade de développement économique qui était nécessairement lié à la division de la société en classes, cette division fit de l’Etat une nécessité ». L’Etat a pour fonction de réguler et la production et les richesses qui découlent de la production. Propos sur la guerre, ou la fabrique d’une illusion – Tribune, Que nous apprend l’expérience du virus ? Cet Etat providence peut ainsi engendrer le malheur de chacun sous couvert de vouloir faire le bonheur de tous et finalement crée une société amorphe, homogène, incapable de penser et de créer de manière autonome et inventive. Ce cours sur l'Etat vous aidera à préparer l'épreuve de philosophie du bac, quelle que soit votre filière (L, ES, S).