Des principes et préceptes pour conduire sa maison et son ménage. Que ce soit dans les textes gravés sur les parois des temples et des tombeaux, ou sous forme de restes d'offrande matérielle, les Égyptiens ont laissé de nombreux témoignages de leur mode d'alimentation. Les recettes de cuisine médiévale nous ont principalement été transmises par les livres de cuisiniers connus au Moyen Âge et à la Renaissance en Europe ; on peut citer le Viandier, de Guillaume Tirel, dit Taillevent (1310-1395). La grande et la petite histoire de la table française depuis le Moyen Age jusqu\'aux années 1980. Vous étonnerez vos invités par vos connaissances en matière culinaire si la conversation se porte sur ce sujet. Ces facteurs ont probablement joué un rôle dans la diminution croissante de la taille des hommes du Néolithique, de plus de 10 cm[9], phénomène lié en partie à cause de changements génétiques lorsqu'ils se sont adaptés au réchauffement climatique, mais aussi à leur alimentation : graines des céréales cultivées riches en lectines et en acide phytique, baisse de l'apport protidique animal (liée à la diminution de la chasse au gros gibier et la consommation d'animaux d'élevage plus gras), agressions nutritionnelles (disettes et famines, conséquences des aléas climatiques sur les monocultures et des divers conflits), plus grande exposition aux épidémies (favorisées par la sédentarisation et les carences protéiques)[10]. Des conseils afin qu’elle soit docile et entièrement soumise à son époux. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Moyen Âge Article détaillé : Cuisine médiévale . En pratique : Quelles sources sont attendues ? 6 Cf. On commence à maîtriser la cuisson braisée : les viandes sont sautées avant d'être bouillies ; avantage technique et hygiénique, la viande est plus moelleuse, compense sa faible maturation et évite une dénaturation aromatique due à une importante prolifération microbienne. Absent des recettes du Moyen Age, non admis par la religion au même titre que la consommation de viande pendant les jours maigres (six mois sur douze au-moins), le beurre triomphe enfin. Ils veulent, comme autrefois, être surpris et demandent aux chefs d’être de plus en plus inventifs et de respecter les produits. L’alimentation servait de médecine : les médecins prescrivait des aliments comme remède en cas de malaises, les herbes, le vin entraient dans la composition de diverses médecines. En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez Le mariage devient donc un sacrement qui repose sur quatre piliers centraux : indi… De petits groupes de chasseurs partaient régulièrement (mais pas forcément quotidiennement) et s'attaquaient à des gibiers variés, selon les rencontres », « L'acte alimentaire fut autant un facteur d'. Non seulement, on va manger dans des restaurants aux spécialités culinaires étrangères, et plus ou moins exotiques, on va même jusqu'à les imiter chez soi. Comment ajouter mes sources ? Maguelonne Toussaint-Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise du Moyen-âge à nos jours, Albin Michel, 2001, 291 p. (ISBN 978-2226117021). De plus, sa reconstitution reste un exercice difficile car les vestiges archéologiques ne reflètent qu'indirectement l'alimentation et les analyses sédimentologiques et géochimiques offrent des résultats prometteurs mais pas encore assez robustes[note 1]. Alexandre Dumas (1802-1870), fin gourmet, est l'auteur d'un Grand dictionnaire de cuisine. Au XIVe et XVe siècle, une traduction en langue vulgaire sera largement diffusée. La truffe dans la littérature culinaire à travers les siècles : texte d'une conférence. La cuisine médiévale préfère les viandes grillées ou cuites en sauce, parfumées d'épices, alors que la cuisine romaine antique réserve une grande place aux fruits et légumes, et aux herbes aromatiques. Une histoire culinaire du Moyen âge (A culinary history of the Middle Ages), Paris : H. Champion, 2005; Gastronomie, humanisme et société à Rome au milieu du XVe siècle. En 1980, la cuisine moléculaire est inventée par les physiciens Hervé This et Nicholas Kurti. Chasse de poursuite à pied ou à monture, chasse d'approche, chasse à l', TPE : cuisine moléculaire | la cantine moléculaire, cuisiniers connus au Moyen Âge et à la Renaissance en Europe, Digitalisat der Sächsischen Landesbibliothek- Staats- und Universitätsbibliothek, Histoire de l'Alimentation - Repères chronologiques, Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation, Une histoire des cuisines à travers le monde (France Culture), Histoire de l'Alimentation sur FoodPlanet, Vidéos de l’Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_l%27art_culinaire&oldid=178414734, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article manquant de références depuis septembre 2008, Article manquant de références/Liste complète, Portail:Alimentation et gastronomie/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, prélèvement d'une partie consommable d'une, broyage à la main, avec un outil (et non pas seulement avec les. « La diminution significative de l'usure dentaire au milieu du IIIe millénaire suggère des changements dans le mode de préparation des aliments (cuisson bouillie), plus mous et moins abrasifs, que l'on peut attribuer à l'introduction de l'usage de la poterie dans la sphère domestique[13] ». Cependant, le blé et le froment restent des aliments de base pour le commun des Romains, y compris pour l'armée. C’est pour l’essentiel à l’étude des livres de cuisine que Bruno Laurioux a consacré ses travaux - rassemblés au ... Expositions / Cinéma / Compte rendus de livres / Bande dessinées / Portraits / Les Classiques / Carte Blanche, Tous nos articles en partenariat avec Retronews. Toute la première partie du Moyen Âge, c'est-à-dire jusqu'au XII ème siècle, n'est faite dans les campagnes que d'insécurité alimentaire, due aux ravages des invasions successives (Huns, Francs, Arabes, Normands), aux pillages et aux famines qui les accompagnent. L'influence italienne s'installe grâce à l'union de Henri II avec Catherine de Médicis (1519-1589) et de celle de Henri IV avec Marie de Médicis. Le régime alimentaire égyptien était complété par du poisson, de la viande (ordinairement mouton, porc et volaille, et bœuf pour les grandes occasions), des fruits (dattes, figues, grenades, melons et raisins) et des légumes (ail, chou, concombre, fève, laitue, lentilles, oignon, poireau, petits pois et radis). Les menus privilégiaient légumes, céréales et fromage, les viandes étaient davantage réservées aux banquets sacrificiels, publics ou privés. l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés. Cet article tente d'en retracer les grandes lignes dans la culture occidentale. B. Laurioux, Une Histoire culinaire du Moyen Âge, Paris, 2005 (Sciences, techniques et civilisations du Moyen Âge à l’aube des Lumières, 8), p. 9-34. On découvre des pâtisseries, venues d'Italie, des gelées, des massepains, des pains d'épices et le nougat. Le sel, en particulier, joue un rôle primordial pour la conservation des aliments, notamment à partir de l'émergence des premières villes à la fin de la Préhistoire[8]. La langue française a gardé en souvenir le mot barbare, qui veut dire simplement étranger en grec (barbaros), les mots vandale et vandalisme (expressions qui datent du 18e siècle !) Le goût pour les cuisines et les saveurs d’ailleurs est accentué par l'importation de fruits exotiques. La première n’apporte pas seulement la fourchette dans ses bagages, mais aussi son goût pour les légumes — elle raffolait des artichauts — et les sauces. On y voit par exemple se développer, entre Moyen Age et Renaissance, le thème du voyage gastronomique, qui démontre, ainsi que l’explique Nathalie Héraud, la fixation de stéréotypes régionaux comme le désir naissant de l’exotisme culinaire. Au fur et à mesure des années, les fastes et les goûts se simplifient, s’affinent. ... Une Histoire de l'Art culinaire et des Repas chez les peuples anciens et les modernes Un Précis des plus célèbres Praticiens, Gourmands, etc. Les données paléogéographiques suggèrent ainsi que cette époque est caractérisée par un fragile équilibre entre fécondité (favorisée par la sédentarisation qui diminue le stress maternel de transport des enfants et l'aménorrhée de lactation, tout en permettant une meilleure allocation de la dépense énergétique à l'allaitement)[11] et mortalité, l'hypothèse prévalente depuis la seconde moitié du XXe siècle étant l'existence d'une crise de mortalité liée à l'alimentation, aux guerres et aux épidémies[12]. Serge Volper, Une histoire des plantes coloniales. Le stockage de végétaux et d'animaux permet de combiner plus systématiquement différentes sources de nutriments : des graminées qui apportent des glucides, des légumes secs qui apportent des protéines, des plantes à huile qui apportent les lipides et des chairs animales qui apportent un complément généralement beaucoup plus ponctuel en protéines, lipides (graisses), acides aminés essentiels et oligo-éléments. Mais l'on découvre les pâtes au IXe siècle. La cuisine médiévale est à l’honneur au château de Chillon. 476. Naissance des corporations de métiers de bouche. Le début du XXe siècle voit la naissance de l'industrie hôtelière, notamment avec les palaces, la création du Guide Michelin, de l'académie culinaire de France et des premières écoles hôtelières (Nice, Thonon, Toulouse). Ces deux notions nouent la gerbe d’hommages que ses collègues et amis ont rassemblés dans un volume collectif très riche et très réussi. Après une progression de la consommation de sucre, accompagnant une hausse des rations alimentaires, l'alimentation devient plus saine. On en retrouve les occurrences aussi bien chez les rois numides, dans les banquets de départ en croisade au Moyen Âge, à la cour de l’Empereur de Chine —, Une histoire culinaire du Moyen Âge, Paris, Honoré Champion, coll. Or, à ses yeux, le Moyen Âge, concernant les phénomènes de subjectivisation et de direction de conscience qui le retiennent pour son Histoire de la sexualité, est caractérisé par une « continuité absolument extraordinaire62 », depuis les Pères grecs jusqu’au XVII e siècle en passant par saint Benoît. [Quoi ?]. cygnes, paons…. Le Viandieraurait été écrit par Gu… Voyage culinaire au moyen-âge / 1 – Les cucurbitacées . À la fin du XXe siècle, les règles d'hygiène alimentaire deviennent notablement plus strictes. Les épices jouent différents rôles (distinctions sociales, masquage des plats, prophylactiques). On voit l'apparition des fourneaux et des tables pour dresser les mets (XIIIe siècle) et la multiplication du matériel de cuisine (poêles, caquerolles, poêlons, cocasses, tourtières). Apparaît aussi un nouvel ordre de service qui subsistera longtemps : les fruits sont servis en entrée, puis viennent les bouillis, les rôts et viandes, puis les desserts. Les premiers, chargés d'assurer la spiritualité de la société doivent rester célibataires, tandis que les seconds veillent à la reproduction biologique de l'espèce et doivent se marier selon des règles de plus en plus strictes identiques pour tous. Apparition des fourneaux en fonte avec foyers intérieurs ainsi que des premières cuisinières à gaz (vers 1850). Avant même l'apparition de l'Homme moderne, ses ancêtres, à l'instar de nombreux animaux, procèdent certainement à des opérations de préparation rudimentaire des aliments : Les recherches archéologiques relèvent une très grande diversité des modes alimentaires chez l'homme du mésolithique. Les XIXe et XXe siècles ont été marqués par l'amélioration du régime alimentaire occidental. L'utilisation de miel, de pignons, de la friture, du vin, de nombreux légumes, d'huile d'olive, de fromage, de pudding, d'omelettes sucrée et salée, du garum (sauce à base de poissons), fruits, viandes et épices venus de toute la zone d'influence de l'Empire, et même de plus loin, contribua à étendre la gamme de plats. Autour du De honesta voluptate de Platina (Food, humanism and society in Rome in the middle of the fifteenth century. La transgression croissante des prescriptions de l'ancienne diététique[15]. Les recettes de cuisine médiévale nous ont principalement été transmises par les livres de cuisiniers connus au Moyen Âge et à la Renaissance en Europe ; on peut citer le Viandier , de Guillaume Tirel , dit Taillevent (1310-1395). Au XVIIIème, l’apparition de la culture de la pomme de terre offre une nourriture pratique et économique pour le porc. inscrite dans une histoire longue, multiforme et multiculturelle des pratiques diplomatiques. La dernière modification de cette page a été faite le 4 janvier 2021 à 16:55. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ou comment la cuisine est devenue gastronomie en France. « Sciences, techniques et civilisations du Moyen Âge à … Dans la seconde moitié du XXe siècle, les chaînes de restauration rapide profitent de cette évolution pour se répandre en quelques années dans toutes les régions du monde. Les maîtres et maîtresses de maison peuvent réaliser chez eux les recettes des grands chefs, car tous signent des livres de cuisine remarquablement expliqués et illustrés. Une histoire culinaire susceptible de mieux nous faire cerner ce qu’est le Moyen Age, dans ses hiérarchies, sa géographie et sa chronologie. Du cacao à la vanille, Quae, 2011, 141 p. (ISBN 978-2-7592-1030-5 et 2-7592-1030-8, lire en ligne). Le régime alimentaire est plus varié, incluant notamment des parts plus importantes de protéines, et plus sain, les techniques de conservation (mais aussi la pasteurisation) permettent de faire diminuer sensiblement les intoxications alimentaires. On y découvre le gigantisme des banquets seigneuriaux et l’origine de traditions qui ont perduré à travers les siècles, à l’image du poisson au menu le vendredi. SAVEURS HISTOIRE Voyage culinaire au Moyen Age. Il nous fait découvrir l'histoire de la cuisine qui se confond avec celle de l'humanité et les techniques culinaires et pratiques de table, en France du Moyen-Age à nos jours. Apparition des ragoûts et des sauces plus élaborées : liaison au pain, à la farine, aux jaunes d'œufs, mais également utilisation de la technique de la réduction et du roux. Les sauces sont acides et épicées (verjus), liées aux jaunes d’œufs ou au pain trempé, et on utilise le sucre et le miel comme édulcorants. Naissance des ancêtres des fonds : les jus et coulis. Posté il y a 6 ans par Patrick Rossi. Prédominance de la pensée alchimique : il y a recherche des sucs vitaux, de la sauce parfaite. Le repas médiéval ressemble plus à un buffet en plusieurs services qu'à un menu où tous les convives mangent la même chose. Vandales, Goths, Burgondes, Francs sont des populations germaniques qui ont voulu migrer (souvent par petits groupes) vers le sud, … Serge Volper, Une histoire des plantes coloniales. Enfin, le miel, produit dans des ruches de terre, entrait dans la composition des desserts et de nombreux remèdes. Apparition des mousses pour les femmes. On ne se sert pas de matière grasse car elle fixe trop les arômes volatils. Le château de Blois, déjà toute une histoire au Moyen âge Titre Publié le 23/08/2020 à 04:25 | Mis à jour le 23/08/2020 à 04:25 La France devient alors le premier producteur en Europe. La mondialisation du commerce des aliments en est largement responsable. Eur 65). La sédentarisation offre la possibilité de diversifier les modes de stockage et de cuisson, grâce à l'utilisation d'ustensiles de cuisson (pierres plates, outres en cuir, poteries) limitant le risque de brûler les aliments. Cette tour, entourée d'une palissade de rondins, comportait une cave et un étage non voûté auquel on accédait au moyen d'une échelle. L'histoire de l'art culinaire remonte à la Préhistoire. On mange beaucoup de gibier (libres comme les aristocrates[Quoi ?]) La Renaissance connait une nouvelle cuisine ; les livres de cuisine se font de plus en plus nombreux qui préconisent l’abandon de l’utilisation excessive des épices pour une recherche du goût réel des aliments. La domestication du feu est une grande étape car elle marque l'invention de la cuisine proprement dite, la chaleur du feu permettant de cuire des aliments, une opération essentielle en cuisine[8]. Découverte de l'appertisation en 1795 et naissance de l'industrie agro-alimentaire et industrielle. Les archéologues ont pu déterminer que le mode de vie des chasseurs-cueilleurs nomades est fondé sur plusieurs stratégies alimentaires[1],[2],[3] : chasse opportuniste ou ciblée (avec différents modèles cynégétiques)[4],[5], saisonnière ou annuelle, chasse individuelle, en petits groupes (chasse de rencontre)[note 2] ou en groupes importants pour les grands troupeaux d'herbivores (chasse en masse bœufs, bisons, chevaux, rennes), la pêche et la cueillette personnelle ou collective, de ressources terrestres (mousses, lichens, racines, fruits, céréales sauvages…) ou aquatiques (ramassage d'oursins, de crustacés — crabe, pouce-pied, balane —, mais aussi de mollusques de roche — bigorneau, patelle, bernique, moule — ou de sable — clovisse, couteau, témoins de l'alimentation du quotidien de certaines populations côtières, mais aussi de banquets ou de dépôts rituels comme en attestent les amas coquilliers, emblème du Mésolithique)[6]. Ses chemins de traverse le menèrent de la démographie à la sexualité, de l’alimentation à la gastronomie, en un mot de l’histoire des besoins à celle des désirs et des goûts. Les questionnements sur la place de la cuisine comme outil éducatif dans le PNNS et le Programme national pour l’alimentation (PNA) nous amènent à nous pencher sur l’implication du médecin contemporain, comparativement à ses confrères du Moyen Âge. L’agriculture et les récoltes aléatoires, les échanges qui se mettaient en place, les mentalités poussaient les hommes « à manger pour vivre et non pas vivre pour manger ». Selon Paul Freedman, l'idée est présentée comme un fait par certains historiens modernes malgré le manque de preuves. L'addition, même en petite quantité, de produits changeant de façon importante le goût et la conservation des aliments est une étape importante dans l'évolution alimentaire et l'histoire de la cuisine. pour qualifier pillage et destruction, ou le mot gothique qui désigne à la fois un style architectural médiéval et un mouvement culturel (musical et architectural), sans rapport avec le peuple des Goths. Il existe deux ouvrages de référence en matière de cuisine médiévale au XIV è siècle : Le Mesnagier de Parisa été écrit en 1393 par un magistrat parisien. Découverte du sucre de betterave, de la margarine et des fruits exotiques. Marco Polo (1254-1324) découvre la route des Indes et favorise le commerce des épices. Des premiers recueils de recettes du Moyen Âge aux discours des grands gastronomes qui font et défont les réputations, Patrick Rambourg raconte comment la cuisine française a conquis ses lettres de noblesse. Charles Monselet, créateur du premier journal gastronomique Le Gourmet. L'histoire de la culture des céréales et de la domestication primaire et secondaire sont des éléments majeurs de l'histoire alimentaire mondiale, lorsque l'homme se met à transformer ces plantes cultivées en farine pour en faire des galettes, et à exploiter les animaux. « Série Histoire ancienne et médiévale », 1997, 424 p. (ISBN 978-2859443191). Notamment à partir de la vague de la Nouvelle cuisine, dans les années 1970, la présentation des assiettes prend plus d'importance, ainsi que la qualité et le raffinement des mets. Augmentation des modes de cuissons : braiser, poêler…. Ces tendances s’accentuent au XXe siècle. Nourritures symboliques et Héritage des moines : une explication historique sur des produits familiers. On y lira avec plaisir des contributions témoignant de l’inusable vitalité de l’histoire de la sexualité, mais aussi de l’histoire sociale des goûts culinaires. Le concept d’une médecine culinaire au Moyen Âge. Avec les croisades, l'Occident connaît une première révolution alimentaire avec l'introduction de fruits et de légumes orientaux : échalote, abricots, orange et de nouveaux produits, comme le sucre candi. Et cela plaisait tellement, qu’au Moyen Âge, cette tradition perdure. Des menus de dégustation sont proposés. Découvrez et achetez Une histoire culinaire du Moyen âge - Bruno Laurioux - Honoré Champion sur www.librairiedialogues.fr Le passé des cucurbitacés. This collection of Laurioux's essays, articles and conference papers, most of them published between 1985 and 2002, form a coherent group because they deal with recurring and overlapping themes. Les comportements alimentaires sont conditionnés par les ressources et le climat mais, dès cette époque, ils résultent également de choix culturels[note 3]. Enfin, la cuisine de l'Europe médiévale est une cuisine sans tomate, ni pomme de terre ; on ne connaît pas non plus le maïs, le piment, le poivron, la dinde, le cacao, la vanille, l'ananas… qui n'arrivent d'Amérique qu'après Christophe Colomb (1451-1506). Au XIIIème, le donjon de bois a été remplacé par un donjon de pierres, tour Sud-Ouest du Château actuel et dite Tour Boniface. Les gourmets recherchent l’harmonie des saveurs, l’opposition des textures. Au moyen-âge, dans les campagnes, chaque famille a son cochon. Maguelonne Toussaint-Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise du Moyen-âge à nos jours, Albin Michel, 2001, 291 p. (ISBN 978-2226117021). Le sucré et le salé ne sont pas séparés au cours du repas, contrairement à l'époque moderne où le sucré arrive principalement au moment du dessert. Et cela plaisait tellement, qu’au Moyen Âge, cette tradition perdure. Cet ouvrage devait servir à sa jeune femme de 15 ans afin qu’elle devienne une excellente maitresse de maison. Auguste Escoffier va codifier, dans son Guide culinaire, ses recherches des goûts naturels et propres à chaque aliment ; les grands cuisiniers sont de plus en plus nombreux et les livres de cuisine se multiplient. On a retrouvé près d'une vingtaine de sortes de pains de formes et de compositions diverses. Historien gourmand des sensibilités et collaborateur actif de L’Histoire , Jean-Louis Flandrin 1931-2001 est l’auteur d’une oeuvre pionnière. Les grands banquets royaux et aristocratiques croulent sous des plats phénoménaux de venaisons et de volailles rôties et reconstituées avec poils et plumes, à l’intérieur desquelles se cachaient d’autres viandes et même des poissons. Du cacao à la vanille, Quae, 2011, 141 p. (ISBN 978-2-7592-1030-5 et 2-7592-1030-8, lire en ligne). De nos ancêtres gaulois, forts en charcuteries et en fromages, à nos jours, du Moyen-Age, maigre et épicé, au Grand Siècle aristocratique, de la Cuisine bourgeoise du XIXème, à la Nouvelle Cuisine, de découvertes en nouvelles saveurs, que de recherches, et quelle richesse historique ! Mise au point des premiers fourneaux à foyer. Historien gourmand des sensibilités et collaborateur actif de L’Histoire , Jean-Louis Flandrin 1931-2001 est l’auteur d’une oeuvre pionnière. SHORTER NOTICES Une Histoire Culinaire du Moyen Age, by Bruno Laurioux (Paris: Honoré Champion, 2005; pp. Jamais on n'a eu accès à une telle variété d'aliments. Grâce à une excellente connaissance de la flore et de la faune, il consomme selon Claude Bourguignon, 10 000 espèces animales et végétales[7]. On peut donc parler de régression alimentaire et culinaire. Livres et pratiques culinaires à la fin du Moyen Âge, Publications de la Sorbonne, coll. Avec la sédentarisation et le développement de l'agriculture au néolithique, entre le dixième et le cinquième millénaire avant le présent, dans plusieurs foyers, dont le Proche-Orient, la Chine et la Mésoamérique, les habitudes alimentaires des hommes changent. Ses chemins de traverse le menèrent de la démographie à la sexualité, de l’alimentation à la gastronomie, en un mot de l’histoire des besoins à celle des désirs et des goûts. La cuisine médiévale européenne se caractérise par le goût pour les saveurs acidulées (vinaigre, verjus, agrumes) ou aigres-douces (en plus : sucre, raisins secs, pruneaux, dattes…), par les parfums d'épices (cannelle, gingembre, clou de girofle, poivre, maniguette, noix de muscade…), et la liaison des sauces au pain grillé ou à l'amande. Le boucher s'occupe des viandes, le tripier, des abats, le traiteur prépare des ragoûts. B. Laurioux, Une Histoire culinaire du Moyen Âge, Paris, 2005 (Sciences, techniques et civilis ; 7 B. Laurioux, Les Livres de cuisine médiévaux, Turnhout,1997 (Typologie des sources du Moyen Âge oc ; 5 La cuisine peut être entendue comme l’ensemble des techniques visant à rendre les aliments consommables – et j’ajouterais : agréables au goût. Le pain faisait partie des aliments de base. Histoire du café : Connu depuis l'Antiquité ou le Moyen Age dans les pays arabes, appelé boun puis qahwa, le café arrive en Europe au 16e siècle. Hervé This, « La cuisine note à note en 12 questions souriantes », Belin, 2012. La découverte du Nouveau Monde apporte sur les tables des produits jusqu'alors inconnus : tomate, maïs, chocolat, dinde, piments, haricots et pomme de terre. « La diminution significative de l'usure dentaire au milieu du, « à manger pour vivre et non pas vivre pour manger », « La diversité des assemblages faunistiques et les courbes d'âge des animaux abattus indiquent que la chasse portait sur des animaux isolés, capturés au jour le jour, plutôt que sur des troupeau entiers, abattus en masse. Dans sa période la plus faste, la civilisation romaine mit au point de nombreuses recettes et son art culinaire fut porté à des sommets. L'alimentation de l'homme préhistorique recouvre des réalités alimentaires très différentes car elle traverse des milliers d'années. Plus récemment, on assiste surtout à un mélange assez surprenant de toutes les cuisines du monde. 6 Cf. Les sources écrites de l’Antiquité nous montrent que les premiers siècles de notre histoire étaient marqués par la frugalité et la modération. Cependant, lors de la « révolution néolithique », les premières céréales cultivées ont des graines riches en lectines qui perturbent le métabolisme de la vitamine D, et en acide phytique déminéralisant, composés qui servent de défense contre les herbivores. Aux XIVème et Xvème siècles, la cuisine est promue au rang d’un art et les grands chefs s’imposent comme des auteurs. Baisse de la consommation des épices afin de respecter les goûts et saveurs des aliments. Au XI e siècle, pour la réforme grégorienne, l'église cherche à imposer une démarcation rigide entre clercs et laïques. Les recettes de cuisine médiévale nous ont principalement été transmises par les livres de cuisiniers connus au Moyen Âge et à la Renaissance en Europe ; on peut citer le Viandier, de Guillaume Tirel, dit Taillevent (1310-1395). Peu de légumes, abondance d’épices, mais absolument pas pour masquer le goût des viandes avariées[note 4],[14]. 7 B. Laurioux, Les Livres de cuisine médiévaux, Turnhout,1997 (Typologie des sources du Moyen Âge occidental, 77). Les légumes du moyen-âge sont essentiellement des racines.