Les Juifs n'utilisent le singulier que pour se référer à une personne éminente ou, en hébreu moderne, comme équivalent de monsieur. Un troisième graffiti indique « délivre-nous Yahweh ». Selon la tradition, Yahweh établit d'abord son alliance avec les Patriarches, ce qui en fait le « dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ». Jéhovah déclara au peuple d’Israël : “ Je suis Jéhovah ; je n’ai pas changé. Ceux-ci n'ont donc pas amené le culte de Yahweh depuis l’extérieur de la Palestine. L'identification de la forme verbale est rendue difficile par la méconnaissance de la vocalisation du nom yhwh. Hashem est utilisé pour se substituer à Adonaï en dehors des prières. 1Hoffman Joel M., 2004. L'origine de Yahweh a fait l'objet de nombreux débats. Sous la monarchie, les représentations des divinités vénérées en Israël s'agrègent à la figure de Yahweh qui acquiert une autorité divine supérieure aux autres dieux[75]. Le Nom à 72 lettres est basé sur trois versets d'Exode (Ex 14,19-21), qui commencent par « Vayissa », « Vayavo », « Vayet », respectivement. Dans la vision théologique israélite, l'individualité de Yahweh se dégage largement. Moi je suis plus dans la cohésion, la cohérence, une explication rationnelle des faits. Il dirige le monde et peut choisir des rois étrangers pour assurer l'avenir d'Israël. 58 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. Le premier nom est Josué (Yĕhôšuaʿ). Le nom Yahweh (« yhwh ») est généralement compris comme une forme verbale présentant la lettre préformante yod (« y »). Dans cette hypothèse, des Araméens pourraient avoir vénéré Yahweh. Les prophètes Amos, Osée et Élie s'opposent certes aux cultes des autres divinités, mais ne s’intéressent qu'aux cultes pratiqués en Israël même, pas à l'extérieur. Dans la Bible, Yahweh est perçu comme venant du sud[32]. Chez les Israélites, l'Arche d'alliance semble servir de représentation pour Yahweh. Le mot Éternel est donc la meilleure traduction possible en français. À l'époque monarchique, Jérusalem héberge à la fois le pouvoir royal et le sanctuaire de Yahweh. ” ( Ml 3:6 ). Avant d'écrire l'un des Noms, il se prépare mentalement à les sanctifier. Il peut aussi s'agir d'un thème littéraire, « la spoliation des dieux », ne correspondant pas à un évènement réel. Cette association avec le récit des Patriarches reflète probablement une ancienne théologie de l'histoire religieuse d'Israël[58]. Recomposé en français comme Yahweh (plus rarement Yawho ou Yawha), parfois Jéhovah, le Tétragramme est vraisemblablement à l'origine du Yao des gnostiques et, peut-être, du dieu Yaw mentionné dans les sources ugaritiques. Le Temple de Jérusalem est ruiné. Le thème verbal (voir Verbe hébreu) « hwh » peut être rapprochée de la racine sémitique hyy/hwy, qui signifie « être ». Son sanctuaire principal est le premier Temple de Jérusalem. Dans la recherche des solutions je suis tombé sur ce site que j'apprécie beaucoup, que je vais explorer et exploiter. J.-C. qu'il était régulièrement prononcé au moins jusqu'au VIe siècle av. Son nom ne figure dans aucun texte antérieur à 1200 av. Il contrôle l'eau de la mer, des rivières et la pluie. L'explication de Julius Wellhausen[24] sur une divinité du type dieu de l'orage est, en l'état actuel des connaissances, l'explication la plus satisfaisante bien qu'elle ne soit pas exempte, elle aussi, de problèmes[25]. Le terme utilisé pour les solives du tabernacle (qerāšîm) est construit sur la même racine que le terme qrš (« pavillon ») désignant la résidence de El[60]. Chacun de ces versets comporte 72 lettres, et lorsqu'ils sont combinés, ils forment 72 Noms. La question de savoir si Ashéra était ou non la parèdre de Yahweh a donné lieu à des avis divisés. Ces prescriptions régissent leur vie civile et religieuse. À la forme causative, Yahweh serait « l'aigle, le vautour[21] ou celui « qui tombe » sur sa proie[22], ou encore celui qui fait tomber la pluie » ou les « éclairs », ou « celui qui fait souffler le vent ». Certains aspects de la personnalité de Yahweh viennent probablement de celle de El dont il a repris les caractéristiques. Tous les autres Noms, comme 'Miséricordieux', 'Gracieux', etc. Une rhétorique réellement monothéiste émerge à partir des VIIe – VIe siècle av. Les Gaulois ont « tout » inventé 1. À l'époque néo-babylonienne, les Juifs de la colonie militaire Éléphantine associent eux aussi une parèdre à leur dieu « Yaho ». El est une divinité cananéenne. Avec l'Exil, Israël a perdu sa terre et ses institutions. Les ostraca d'Arad contiennent des bénédictions et des invocations au nom de « yhwh ». Le Targoum Onkelos et le Talmud (Baba Batra 73a) retranscrivent cette phrase sans la traduire. Elles ne mentionnent pas directement une déesse, mais plutôt un objet cultuel symbolisant Ashéra. Je suis sortie de cette relation parce que j'avais soif de mettre ma vie en ordre devant Dieu et je désirais le servir. J.-C. et il est difficile d'utiliser ces passages pour reconstruire l'histoire ancienne de Yahweh. Maqom — littéralement, « le Lieu », cf. Deux textes du livre de l'Exode (Exode 3 et Exode 6), indiquent que Yahweh s'est révélé pour la première fois à Moïse. Techniquement le seul nom hébraïque propre à Dieu, traduit par « l’Éternel » dans les Bibles françaises pour le distinguer d’Adonaï. maiestaticus.Ce nom a été suggéré par le Nous utilisé par les rois parlant d'eux-mêmes. En substance, je suis mal à l'aise, mais je suis … Les anciens mythes sont réinterprétés. Les religions rastafari et African Hebrew Israelites of Jerusalem, deux religions nationalistes noires originaires du continent américain, utilisent toutes deux le terme pour désigner Dieu, la première sous la graphie latine Jah, la seconde sous la graphie Yah. Ces inscriptions sont datées entre la fin du IXe siècle av. Que Yahvé fasse entendre à mon seigneur de bonnes nouvelles [...] », « Ne déshonorez point mon saint nom, afin que je sois sanctifié au milieu des enfants d'Israël », Lév. Pour William G. Dever, les Shosou pourraient être les ancêtres des Israélites[31]. Il semble que Yhwh et Baal y étaient vénéré côte à côte, notamment dans le royaume d'Israël. Un nom propre ne pouvant se construire avec un génitif dans la langue hébreu, le titre entier original devait être, Dans le même ordre d'idées, la création d'un, rien ne peut en définitive être dit de Dieu, Le dieu Yhwh : ses origines, ses cultes, sa transformation en dieu unique, God's names in Jewish thought and in the light of Kabbalah, « YHWH Le nom divin : prononciation et signification », Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dénomination_de_Dieu_dans_le_judaïsme&oldid=179865787, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Article utilisant le modèle Dictionnaires inactif, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Beaucoup y voient non pas un nom, mais un attribut (, Dans la perspective chrétienne, ce nom au pluriel mais toujours associé à un verbe au singulier, transcrit en mots humains la plénitude de Dieu, être unique composé de trois « personnes » ou. Bien que les traditions bibliques présentent l'action de Moïse et l'Exode hors d'Égypte comme des éléments fondateurs de l'identité politique et religieuse des Israélites, la recherche archéologique a établi que l'émergence des Israélites résulte d'une évolution interne de la société cananéenne de l'âge du bronze. [yhwh] quand tu sortis de Séir, quand tu t'avanças des champs d'Édom » (Jg 5,4) La description du lieu de résidence de Yahweh dans une tente ('ōhel)[N 23] rappelle la tente dans laquelle réside El. La théologie exposée par ce texte est que tous les peuples ont leur dieu tutélaire et que parmi les peuples, Yahweh est le dieu particulier d'Israël[51]. J.-C. et la deuxième partie du VIIIe siècle av. Sur le plan de la philologie, la construction grammaticale signifie qu'ashera est ici un nom commun et non pas un nom propre[53]. De plus, oulfa a l'avantage de proposer son service de messagerie (tchat) à tous ces membres. Son premier ministre s'appelle Ovadia (« serviteur de Yhwh ») et ses fils Azaria (« Yhwh aide ») et Yehoram (« Yhwh est élevé »)[67]. Ce nom qui peut être rapproché du dieu Reshep (il se retrouve dans la littérature ougaritique dans l'expression ršp ṣb’i « Reshep, l’armée »[11]) n'apparaît pas dans la Torah, ni dans Josué, ni dans Juges, mais il est souvent utilisé dans les livres prophétiques. D'une part, la structure d'une divinité centrale entourée d'un conseil divin se démarque de la conception de la famille divine telle qu'on la retrouve à Ougarit. Les Gaulois ou Celtes, ces termes désignent la même réalité : celle de peuples antiques, européens et … Elle a été rendue par « absous(-nous), dieu miséricordieux, absous(-nous) Yahweh»[N 15]. J.-C. même s'il a pu parfois être proposé d'identifier son nom sur des tablettes cunéiformes de l'âge du bronze à Ougarit, en Mésopotamie ou à Ebla. Son culte est pratiqué jusque dans le temple de Jérusalem[N 24]. Cet engagement mutuel est volontaire. supra), ils dérivent de El, « puissance », ce qui expliquerait son emploi dans Ex 21,6 pour désigner des « juges et hommes puissants », et l'obscur chapitre 6 de Genèse, où il est question de « fils d'Elohim » : anges ou simples fils de puissants ? Ce discours s'adresse avant tout à la communauté israélite et vise à renforcer le lien entre Yahweh et le peuple, en tenant à distance les autres divinités. À Ougarit (1200 av. Le prisme de Sargon II datant d'environ 706 décrit la prise de Samarie par les Assyriens. Il est en effet rendu par Ἰάω (Iaō) chez Diodore de Sicile[N 1] (Ier siècle av. La tradition juive considère sept de ces noms comme sacrés, devant faire l’objet de règles précises de transcription par les scribes et ne pouvant, une fois écrits, être effacés. Il est écrit dans la Haggada (le livre traditionnellement lu à Pessa'h) que les Noms divins pouvaient être utilisés pour faire des miracles, si l'on connaît la combinaison[12]. Cette pratique disparaît vers le VIe – Ve siècle av. Je suis juive et ma religion est le judaïsme. La religion de l'Israël antique ressemble beaucoup à celle des autres peuples sémitiques du Proche-Orient ancien, notamment à celles de la zone syro-palestinienne. Il y désigne une divinité locale.C'est sur cette base que certains pensent qu'Eloah est la forme non pas singulière, mais particulière d'"Elohim" : on peut dire de Lui qu'Il fut l'Eloah d'Abraham, l'Eloah d'Isaac, l'Eloah de Jacob à une époque où ils étaient les seuls à le penser, mais dès l'instant où une communauté comprend l'idée de Son existence, le terme d'Eloah devient impropre, car "si mon Dieu est effectivement mon Dieu, Il ne pourrait être le Dieu de quelqu'un d'autre". Face à une situation polythéiste, le discours monothéiste de la Bible est largement rhétorique. La relation s'accompagne d'une alliance, conçue comme une sorte de traité qui engage les deux parties. J.-C., une inscription de Khirbet Beit Lei, à 8 km à l'est de Lakish, fait référence à Yahweh. Selon Maïmonide, seuls les prêtres le prononçaient lors de certains rituels[6]. Grammaticalement, la forme yhwh peut être soit une forme simple (qal), soit une forme causative (hiphil). Dans le premier cas, la troisième lettre du tétragramme, le vav, garde sa valeur de consonne ([w]), alors que dans le deuxième cas, le vav n’est qu'une mater lectionis servant à marquer un o long, dont l'allongement est précisé par le he final[8]. 10b) qui dit que « le Nom de Dieu est 'Shalom' », en se basant sur 6,23. 66a). L'utilisation d'un pluriel comme marque de respect est assez étrangère à l'hébreu. Elle a été obtenue en intercalant les deux voyelles « a » et « e » pour donner une forme prononçable aux quatre consonnes du tétragramme YHWH. En un mot, l'Éternel. Ce nom est d’abord révélé à Moïse : « Je suis celui qui suis. Vers 600 av. En réalité, ce mot, apparenté à shalem (שלם, plein), représente l'état atteint dans la plénitude, tel que rapporté par Isaïe : « Il forme la lumière, crée la ténèbre, et fait la shalom ». J.-C.). Il est attesté à Mari et chez les Arabes préislamiques[19]. Il exprime les droits de Yahweh sur Israël et la fidélité d'Israël à Yahweh[74]. Dans le livre de l'Exode[N 20], Yahweh est identifié à El Shaddaï. Le fait d'éviter de prononcer ce qui est considéré comme le nom propre de Dieu est généralement expliqué comme une marque de respect[1], pour ne pas le limiter ou le galvauder[5]. Parmi les noms restant, la majorité (339) ne font pas référence à des dieux. Le plus ancient document identifiable contenant cette forme hybride (dans l'orthographe Iehoua) est le Pugio fidei, écrit vers 1270 par Raimundus Marti : « Et quod est nomen meum? Je crois que suite à cela j'ai adopté une attitude de complexe physique. Une nouvelle page est commencée. Le terme est encore utilisé en Hébreu moderne, et signifie « suprême », cf. », La forme Eloah (אֱלוֹהַּ), qui peut sembler être la forme singulière d'Elohim) est beaucoup plus rare, utilisée dans des œuvres poétiques et prosaïques beaucoup plus tardives (41 occurrences dans le Livre de Job).Le terme Eloah est utilisé en six endroits pour désigner des divinités étrangères (ex : 32,15 et Da 11,37-38). La lignée royale de David, qui témoignait de la présence de Yahweh aux côtés d'Israël et de sa protection, a disparu[82]. Étymologiquement, le terme provient de עַל, « sur », « au-dessus de » -- עֶלְיוֹן en est la forme superlative, le Très-haut, le Plus-haut. Dans la Bible, Yahweh combat des monstres marins, comme le fait Baal face au dieu Yam[N 19]. L'importance majeure de Yahweh dans la société israélite pourrait permettre de qualifier sa pratique religieuse de « monolâtrie »[76]. C'est sur cette base que la traduction la plus communément acceptée est « Je Suis qui Je Suis ». La Bible interdit explicitement toute image sculptée de YHWH. Bien que juste, le terme choisi est un peu limitatif. Selon l'« hypothèse Qénites », appelée aussi « hypothèse madiano-qénite » et formulée pour la première fois par le théologien Friedrich Wilhelm Ghillany[N 9], son culte aurait été introduit chez les Israélites par l'intermédiaire de Moïse avec la médiation des Qénites lors de leur séjour dans le désert. » Le Prologue de l'évangile selon Jean désigne Jésus comme Λογος (Logos), c’est-à-dire d’un mot qui est traduit habituellement par « Verbe » et qui signifie parole, raison, pensée. Les amulettes du Ketef Hinnom (Jérusalem, VIIe – VIe siècle) invoquent Yahweh dans un texte proche de la bénédiction sacerdotale figurant dans le Livre des Nombres[N 13],[38]. Contrairement aux textes ougaritiques où El est le nom du dieu suprême de leur panthéon, la Bible emploie le plus souvent el comme nom commun pour « un dieu », tant le dieu (Psaumes 18:31, 33 & 48 ; 57:3) qu’« un dieu étrange » (Psaumes 44:21; 81:10) ou « étranger » (Deutéronome 32:12, Malachie 2:11) voire « les dieux » (Exode 15:11). Origène d'Alexandrie (IIIe siècle) parle de la forme Iaō, en l'attribuant aux Gnostiques. Le roi moabite Mésha y raconte ses succès militaires contre le royaume d'Israël sous le règne d'Achab. « Écris!, lui est-il répondu, ceux qui veulent errer erreront ». De plus, ces parallèles en conjugaison à préformante se trouvent généralement en forme apocopée. La Shekhinah (Hébreu: שכינה, « La Présente », « La Résidente ») est la présence ou manifestation de Dieu descendue au sein de l'humanité. De même, le fait que beaucoup de noms hébraïques comportent une partie des lettres du Tétragramme, mais pas toutes, sauf «יְהוּדָה» Yehoudah (YHWDH), suggère que les gens connaissaient la verbalisation du Tétragramme, afin de pouvoir établir la connexion avec ces noms. Quatre passages le décrivent comme venant d'Édom, de Teman, du Sinaï, du Séïr ou Paran[N 7]. Oulfa.fr, est un moyen efficace de faire de belles connaissances sur internet. Ce passage se trouve dans le texte grec de la Septante et dans un des manuscrits hébreux de Qumrân[N 17]. I will not yield My glory to another or My praise to idols. Dans ce contexte, on peut aussi proposer une étymologie qui fait un parallèle avec l'arabe. YHWH serait donc l'expression de la conception hébraïque du monothéisme : Dieu Est par Lui-même, Créateur incréé dont l'Existence (ou l'Essence) ne dépend de rien ni personne d'autre, et sa réponse à Moïse, Je suis Celui que Je suis ou Je serai Celui qui sera (Ehye asher Ehye) serait la définition de Dieu par Lui-même. Contrairement à Baal, la virilité ne fait pas partie des caractéristiques de Yahweh. L'emploi dominant de Yahweh dans l'onomastique de l'ancien Israël est un usage assez différent par rapport aux royaumes voisins. En 2008 la Congrégation pour le culte divin a déclaré que dans la liturgie catholique il faut mantenir la tradition de ne pas prononcer le nom de Dieu sous la forme du tétragramme YHWH mais le rendre toujours comme « Seigneur » ou comme « Dieu »[15]. « L'Éternel [yhwh] est venu du Sinaï, il s'est levé sur eux de Séir, il a resplendi de la montagne de Paran » (Dt 33,2) La présence de noms propres intégrant l’élément Yahweh ou ses abréviations est une caractéristique propre à Israël et à Juda si on compare avec les régions voisines. La majorité des chercheurs estiment qu'Ashéra était vraisemblablement la déesse consort de Yahweh[61]. Les formes locales du dieu El ont pu devenir des épithètes pour Yahweh. Dans la Mishna, il est généralement écrit יְיָ. Là aussi, cette pratique n'est pas du goût de tout le monde, et le Rav Shlomo Ganzfried (ashkénaze), estime qu'aucun des Noms de Dieu ne devrait être effacé, tronqué ou déformé, même en traduction. Dans les noms théophores apparaissant dans la Bible hébraïque, le texte massorétique le vocalise -yāhû, ce qui appuie le choix de cette vocalisation[7]. Comme pour Baal, son nom a été déformé par les scribes judéens en lui substituant les voyelles « ō-e » du nom hébreu bōshet, « honte »[48]. Plusieurs inscriptions figurent sur les parois de l'antichambre de l'une des tombes. C'est peut-être aussi un dieu de la montagne[N 14]. Elle figure sur la stèle de Mésha du IXe siècle av. Ces interprétations restent discutées. Certains considèrent Elohim comme la forme plurielle d’Eloha[5] mais selon d’autres, Eloha serait la forme « particulière » d’Elohim, lequel serait le pluriel d’El avec intercalation d’un he[4],[6]. J.-C.) et de Ramsès II (XIVe siècle av. Si Yahweh semble avoir le statut de dieu national, son culte n'est qu'une des formes de la dévotion des Israélites[65]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Parmi les noms des contemporains de Moïse, le nom de Yahweh n’apparaît pas comme élément théophore, où seulement à la fin de la vie de Moïse. Les autres dieux sont réels, mais ils ne sont pas aptes à régir les Israélites, et leur puissance disparaitra à la fin des temps[73]. 22:32 et, William G. Dever, « Archaeology and the Emergence of Early Israel », dans, Journal for the study of the Old Testament, Gabriel Barkay, Marilyn J. Lundberg, Andrew G. Vaughn et Bruce Zuckerman, «, documents araméens des Juifs d'Éléphantine, Lettre aux Conférences des Évêques sur le « Nom de Dieu » dans, La filature d’un théologien suisse pour connaître l’origine de Dieu, Bordreuil, Briquel-Chatonnet et Michel 2008, « Cours : Le dieu Yhwh : ses origines, ses cultes, sa transformation en dieu unique », Portail Israël antique et Juifs dans l’Antiquité, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Yahweh&oldid=179447885, Article contenant un appel à traduction en allemand, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Proche-Orient ancien/Articles liés, Portail:Civilisations asiatiques/Articles liés, Portail:Israël antique et les Juifs dans l'Antiquité/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. Compte tenu des incertitudes, des chercheurs n'emploient que les seules consonnes et transcrivent simplement Yhwh[12],[7] ou YHWH. Une telle lecture présente cependant des difficultés. J.-C., Israël entre en contact avec les empires assyrien et babylonien. Yahweh n’apparaît pas non plus dans les généalogies de la Genèse. Le culte aniconique aurait été mis en place lors des réformes religieuses opérées par Josias et peut-être par Ézéchias vers la fin de la monarchie judéenne. J'ai rencontré un garçon au pays. Cet aniconisme supposé des Israélites n'est pas un phénomène unique parmi les populations ouest-sémitique du Proche-Orient ancien. Dans l'Israël antique, le culte de Yahweh n'est pas exclusif. On peut y voir une évolution analogue au français, de monseigneur à monsieur. Si l'histoire d'Israël a été marquée par des périodes d'apostasies, il ne s'agit que d'égarements ou de négligences qui n'ont jamais remis en cause le lien unique entre Yahweh et Israël[40]. Cette hypothèse correspond à la vision de l'archéologie qui place Yahweh en dehors des divinités ouest-sémitiques. Il semble, à l’instar d’El, être un nom générique et polysémique qui, s’il désigne le plus souvent l’Elohim d’Israël, est également employé pour des dieux païens (Exode 12:12, 18:11, 20:3 etc.) Cet usage est toutefois vivement critiqué par certaines autorités rabbiniques, surtout sépharades, comme le Rav Messas zatsa"l, qui rapprochent ces kel de lekalkel (« détruire », en hébreu). Son nom ne figure sur aucun texte cunéiforme. « Dieu [yhwh] vient de Téman, le Saint vient de la montagne de Paran » (Ha 3,3). Même après avoir été adopté par Israël, Yahweh continue à cohabiter avec les autres divinités ouest-sémitiques. Selon les traditions de Jacob issues des récits bibliques, le dieu El semble être le dieu des Patriarches. Au XIVe siècle av. Il est lui aussi utilisé dans les passages poétiques datant de la composition finale de la Bible. La forme Yahweh est généralement utilisée dans les publications scientifiques[14]. Lorsque ces traditions seront plus tard relues selon une théologie monothéiste, ces divinités seront alors interprétées comme des anges[53]. Aucune divinité nommée Ya n'est connue par ailleurs à Ebla. Cette origine syrienne peut être mise en parallèle avec le lien entre les Patriarches de la Bible et les populations araméennes, dont le séjour de Jacob chez Laban[4]. représentent seulement des attributs, également communs aux êtres humains (Sheb. Elle apparaît chez des érudits chrétiens du Moyen Âge. Ainsi le fils du roi Saül Ishbaal est-il aussi appelé Ishboshet. À partir du VIIe siècle av. Le nom le plus important de Dieu dans le judaïsme est le Tétragramme, le nom à quatre lettres de Dieu, Youd-Heh-Waw-Heh, יהוה (l'hébreu se lisant de droite à gauche). À la fin de l'âge du bronze, il est notamment vénéré à Ougarit où il est placé à la tête du panthéon, même si son autorité semble décroître au profil du dieu Baal. J.-C.)[7]. Mais les anthropomorphismes et les thériomorphismes (attributions de caractéristiques humaines ou animales) sont beaucoup plus réduits qu'à Ougarit. Dès la fin du XIXe siècle, des chercheurs allemands ont émis l'hypothèse que Yahweh était à l'origine une divinité du désert vénéré par les Madianites. Il s'agit là d'une explication traditionnelle du nom de Yahweh, ou d'une interprétation propre du rédacteur biblique. Il présenterait donc un caractère proche du dieu cananéen Baal, dont le nom est à l'origine une épithète pour le dieu de l'orage Adad[23]. Certains textes bibliques font état de sacrifices d'enfants dans un lieu appelé Tophet situé dans la vallée du Hinnom en dehors de Jérusalem. Alors que le Cycle de Baal est écrit à la gloire de Baal ou que l'Enuma Elish l'est à la gloire de Mardouk, on ne dispose pas de textes semblables pour Yahweh[55]. Elle accorde cependant une trop grande importance au rôle de Moïse et au séjour des Hébreux dans le désert. R. H. 1:1; Av. Eloha apparaît une soixantaine de fois dans la Bible hébraïque, généralement dans ses textes poétiques, la plupart des occurrences se trouvant dans le livre de Job[7]. Le culte de Baal semble cependant moins répandu[67]. J.-C.), l'élément Ya apparaît dans des noms propres mais il est peu vraisemblable qu'il s'agisse d'une forme abrégée de Yahweh. Il ne marque pas un nouveau stade dans la religion des Israélites mais cherche à exprimer la relation particulière d'Israël à Yahweh. Le Nom à 45 lettres a une valeur équivalente au Tétragramme dont la valeur numérique est de 45 (יו"ד ה"א ו"ו ה"א). La translittération latine Sabaoth, ainsi que les grands motifs dorés de vigne sur les portes du temple construit par Hérode, induisit les Romains à identifier Sabaoth avec le dieu du vin Sabazios. Yahweh est aussi associé à Ashéra dans deux inscriptions, à Kuntillet Ajrud dans le Sinaï et à Khirbet el-Qôm à l'ouest d'Hébron. Dans le Psaume 89, Yhwh est encore un fils des dieux, mais il est le plus grand d'entre eux[52]. Dans les dernières années du royaume de Juda, les ostraca de Lakish contiennent elles aussi des invocations au nom de « yhwh » (« que Yahweh donne la santé »)[43],[44]. l’idolâtrie est considérée comme une trahison[80]. La forme singulière, Adoni «אֲדֹנִי» (« mon maître »), n'est jamais utilisée dans la Bible pour se référer à Dieu. Quand Dieu s'est lui-même présenté à Moïse: "Je suis Celui qui suis" Exode 3:14, il utilise la racine primaire "hayah" d'où est dérivé YHWH. Cette tradition s'accorde avec le fait que, dans le verset Ex 3,14, Dieu parle, se référant à lui-même à la première personne - « Je Suis ». Cette impression se retrouve dans la Bible, où les deux éléments apparaissent aussi dans les noms propres, même si l'élément bōšet, (« honte ») est souvent substitué à Baal dans une volonté polémique. Un ostracon de Kuntillet Ajrud mentionne un « Yahweh de Téman » et un « Yahweh de Samarie ». Un passage du livre des Rois illustre l'enracinement géographique de Yahweh : après la déportation des habitants du royaume d'Israël par les Assyriens, un prêtre de Yahweh est ramené dans le sanctuaire de Béthel pour organiser le culte du « dieu du lieu » pour les colons[N 29]. On y compte cinq individus avec des noms incluant Baal contre neuf avec yhwh[66]. Sur ce site, on a retrouvé deux tombes de l'âge du fer. Dès son origine, Israël a été le peuple d'un seul dieu : YHWH. « cour suprême ». Ces inscriptions font la liste de cités du pays des Shasou. Cette substitution est opérée dans le livre de Samuel[N 25] mais les noms originaux sont correctement conservés dans les livres des Chroniques[N 26]. Le système cosmologique de la Kabbale explique la signification et l'importance des Noms. À Ebla (2400-2250 av. Yahweh est à l'origine un dieu local sudiste, attaché à une géographie donnée, probablement des tribus d'Édom qui se comprennent, via un médiateur (Moïse), comme עם יהוה, ‘am Yhwh « peuple ou parenté de Yhwh » et qui introduisent leur dieu Yahweh dans le territoire de Benjamin et la montagne d'Éphraïm (en), Yhwh devenant le dieu tutélaire d'Israël sous Jéroboam[72]. J.-C., le culte de Yahweh semble pratiqué par des groupes édomites ou madianites. Le polythéisme est une caractéristique des sociétés du Proche-Orient ancien[71]. On considère généralement que les chapitres 40 à 55 du livre d'Isaïe expriment bien cette nouvelle théologie monothéiste. Une particularité du culte de Yahweh tel qu'il est présenté dans la Bible est son caractère aniconique, c'est-à-dire que la divinité n'est pas représentée par une statue ou par une image. Dans le territoire d'Ammon où les données onomastiques sont suffisamment nombreuses pour faire une analyse statistique, le dieu national Milkom est par exemple beaucoup moins représenté que 'ēl. Sur l'un des panneaux, on y voit l'enlèvement d'objets de culte retirés du sanctuaire local lors de la destruction de la cité. Les noms YHWH et Elohim s'accompagnent fréquemment du mot tzevaot (« armées », Hébreu: צבאות) : YHWH Elohei Tzevaot (« YHWH, Dieu des armées »), Elohei Tzevaot (« Dieu des armées »), Adonaï YHWH Tzevaot (« Seigneur YHWH des armées ») ou, le plus souvent mais improprement[10], YHWH Tzevaot (« YHVH des armées »). Un « Yahweh de Teman » est aussi connu par les inscriptions de Kuntillet Ajrud dans le Sinaï au côté d'un « Yahweh de Samarie » (IXe et VIIIe siècles av. Il lui faut trouver un nouveau cadre théologique pour expliquer cette situation. רי יהד לו לאלהי ירשלם. Yhwh est cependant très présent dans le récit du règne d'Achab. (cf. Dies signifie donc le jour mais il désigne aussi l'ancien Zeus des Grecs, c'est donc une divinité païenne, si par respect, l'on écrit D... ainsi en pensant évoquer Le Maître du monde, c'est selon Ariane Kalfa, philosophe du judaïsme et psychanalyste, une grave erreur, car l'on respecte par là-même Zeus et Dies, au lieu de verser dans le monothéisme dont les juifs sont les premiers héritiers. Le judaïsme interdisant de prononcer ce nom en dehors de l'enceinte du Temple, la prononciation correcte du nom fut perdue — l'hébreu n'utilisant pas de voyelles. Cette caractéristique est à relier avec la tradition israélite selon laquelle les Hébreux étaient à l'origine des pasteurs nomades qui évoluaient en quête de pâturages[39]. Son usage est double : il sert à la fois pour désigner un dieu étranger et pour désigner le dieu d'Israël[57]. « yhwh » est visiblement ici le dieu de Jérusalem. Avec avènement de la dynastie de David, le « dieu du lieu » devient le « dieu du roi ». Lors des conversations, on se référera à Lui comme HaShem[9], 'Le Nom (voir Lévitique 24:11) ou Schem-hamephorash, le Nom dévoilé. Yahweh a ensuite pu être identifié à El et hériter alors de ces titres. Isis est l'une des déesses les plus populaire du panthéon égyptien. Le nom Yah (YH) est composé des deux premières lettres du Tétragramme. Quelques chercheurs, dont Thomas Römer, estiment que ces sacrifices étaient destinés à Yahvé pendant la période monarchique et que cette pratique a ensuite été condamnée pendant la période perse. Plusieurs passages bibliques mentionnent l'idée d'une assemblée divine et laissent penser que Yahweh a pu être subordonné au grand dieu cananéen El ou au dieu El Elyon[51]. Les traducteurs sépharades de la Bible de Ferrare (en) vont encore plus loin, en substituant un simple A. à Adonaï. J.-C.. Dans la Bible, Ashera apparaît à la fois comme une divinité et comme un objet (h'ašērâ ou 'ašērîm), qui est un arbre cultuel.
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