Mais la rapidité de la prise en charge et de la rééducation est également essentielle pour diminuer le risque de décès et de séquelles. Remarque. En l'absence de contre-indications, ce traitement doit être réalisé dans les premières heures qui suivent l'apparition des symptômes d'AVC ischémique (dans un délai de 4h30 après l'AVC). Il permet de rétablir la circulation du sang et l'apport en oxygène au niveau du cerveau, et donc de limiter la lésion cérébrale et ses séquelles. Un accident vasculaire cérébral ischémique est lorsqu’un « caillot sanguin » bouche une artère cérébral empêchant le sang de circuler dans le cerveau. Une prise en charge qui entraîne peu de séquelles est possible si le patient est traité idéalement dans les deux heures. Toutefois, si des caillots circulent dans vos vaisseaux sanguins, ils risquent de causer une crise cardiaque ou un AVC. Un caillot de sang va ensuite se former autour de celui-ci et combler la dilatation du vaisseau sanguin. Le sang passe alors par des vaisseaux voisins plus petits (vaisseaux collatéraux) qui débouchent dans le vaisseau altéré en dessous de l'obstruction. Parfois, ce caillot peut se libérer à l’intérieur de la veine et voyager vers les poumons, ce qui est connu sous le nom d’embolie pulmonaire. Si un caillot de sang se forme à l’intérieur d’une veine après l’accouchement, le corps peut ne pas être capable de le dissoudre. Si le patient est adressé moins de 4 h après son AVC, il peut bénéficier d’un traitement par thrombolyse, une technique qui permet de dissoudre un caillot formé dans une artère cérébrale. Parfois, il faut utiliser les deux méthodes l’une après l’autre (trois tentatives d’aspiration avant de passer au stent) pour venir à bout du caillot. Dans 15 à 20 % des cas, on parle d’hémorragie cérébrale, lorsqu’une artère à l’intérieur du cerveau se déchire. Traiter vite l'AVC pour diminuer les séquelles. Le sang forme normalement des caillots (le phénomène de la coagulation) pour arrêter un saignement. Le pronostic dépend pour beaucoup de l'importance de l'accident et de la zone cérébrale atteinte. De plus, des mécanismes de détournement du flux sanguin peuvent se mettre en place pour contourner l'obstruction. Dans 80 % des cas, on parle d’AVC ischémique, ou infarctus cérébral lorsqu’un caillot bouche une artère du cerveau, empêchant l’approvisionnement en oxygène de celui-ci. Bien qu'il s'agisse d'un phénomène normal et utile en cas de blessure, des caillots peuvent également se former dans votre corps sans que vous soyez blessé(e). Les médicaments utilisés sont les anticoagulants, des substances qui empêchent la formation naturelle de caillots sanguins et qui "fluidifient le sang". À partir de là, deux méthodes sont possibles : soit aspirer le caillot à l’aide d’une pompe branchée sur le cathéter ; soit le piéger avec un stent, une sorte de mini-épuisette. Le temps pour se remettre d’un avc ischémique constitué est plus long qu’un avc ischémique transitoire. Un caillot se forme lorsque les cellules sanguines s'agglutinent pour former un bloc. Les anticoagulants préviennent la formation de caillots. Il a pour objectif de dissoudre le caillot sanguin qui obstrue la veine, et donc d'éviter sa migration via le flux sanguin vers les poumons (embolie pulmonaire). Le corps tente continuellement de dissoudre le caillot.
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